Ton corps sait. Ton souffle sait. Écoutes-tu vraiment ?
Il y a une sagesse en toi qui ne passe pas par ta tête.
Ton corps sait quand il en a trop sur les épaules.
Il sait quand tu forces, quand tu pousses au-delà de ce qui est juste pour toi.
Il sait quand tu résistes à ce qui doit être lâché.
Mais l’écoutes-tu vraiment ?
Moi, longtemps, je ne l’ai pas fait.
J’ai mis de côté la fatigue, les tensions, ces petits signaux que quelque chose clochait.
Parce qu’il fallait avancer, performer, tenir bon.
Jusqu’à ce que je n’aie plus le choix.
J’ai appris ça, entre autres, en entrepreneuriat.
Quand j’ai cofondé ma boulangerie bio, tout allait vite. Trop vite.
Il fallait produire, livrer, gérer, répondre à la demande.
Et dans ce rythme effréné, mon corps, lui, me parlait.
Sauf que je ne l’écoutais pas.
Jusqu’à ce que la fatigue s’installe.
Jusqu’à ce que je réalise qu’être en mode "performance" constant m’éloignait de ce que j’avais voulu créer au départ : un équilibre, une liberté.
Aujourd’hui, avec le recul, je vois à quel point le corps sait toujours avant nous.
Et ce qui me fascine, c’est que je le ressens maintenant aussi en apnée.
Quand j’ai commencé, je voulais contrôler mon souffle, tenir le plus longtemps possible.
Mais j’ai compris que ce n’était pas en forçant que j’allais plus loin.
C’est en écoutant.
En laissant mon corps me guider, en relâchant ce qui était inutile.
Et à chaque plongée, cette évidence me frappe : le potentiel est là, disponible… si on apprend à lui faire confiance.
C’est pareil pour toi.
Ton corps sait.
Ton souffle sait.
Il t’envoie des messages tous les jours.
Alors je te pose la question :
Quand as-tu pris un vrai moment pour l’écouter ?
Pas pour lui imposer un autre défi.
Pas pour le pousser à faire plus.
Juste pour l’entendre.
Respire.
Sens où ça bloque.
Observe où ça veut plus d’espace.
Ton corps sait.
Il te suffit d’écouter.